Programme

8h00 – Petit déjeuner-networking

8h45 – Accueil et introduction

8h55 – Allocution d’ouverture

9h05 – « Néo-capital, néo-capitalisme, néo-confiance :  l’économie est-elle devenue postmoderne ? »

Conversation avec Christian de BOISSIEU (confirmé), professeur émérite d’économie à la Sorbonne, président du comité scientifique de la Fondation Concorde et Patrick TACUSSEL, sociologue, professeur émérite à l’Université Paul Valéry (confirmé)

Animée par Jacques MARCEAU, président d’Aromates, administrateur et membre du Conseil scientifique de la Fondation Concorde (confirmé)

 9h25 – Session 1 : « Relever le défi de la mise à niveau, de la sécurisation et de la résilience des infrastructures informatiques »

Qu’il s’agisse de la « nomadisation » des paiements ou de « cloudification » du traitement des opérations, les services financiers s’affranchissent chaque jour davantage des systèmes d’information traditionnellement propriétaires des banques au profit des réseaux de télécommunications et de services de cloud publics.

Une tendance observée dans de nombreux domaines mais ici accélérée par la désintermédiation des échanges et des paiements qui, en évinçant les tiers de confiance, s’est accompagnée de l’arrivée de nouveaux acteurs occupant aujourd’hui des positions stratégiques sur des activités jusqu’à présent réservées à des institutions régulées, contraintes de respecter des obligations prudentielles très strictes.

Ainsi, les acteurs traditionnels comme nouveaux arrivants, utilise des infrastructures qui n’ont été ni conçues, ni sécurisées pour supporter des flux sensibles et stratégiques tels que ceux de l’industrie bancaire, et qui n’apportent aucune garantie ni de fiabilité, ni d’incorruptibilité, ni encore de résilience ayant été déployés par des opérateurs commerciaux pour des usages grand public.

De surcroît, les infrastructures informatiques historiques des banques et des marchés financiers, qu’il s’agisse d’« hardware » ou de  logiciels, sont souvent devenues vétustes et parfois obsolètes.

 Sensible à ce constat, le Groupe de Place Robustesse (GPR), présidé par la Banque de France qui coordonne la gestion de crise de la Place financière de Paris, a mené un exercice de simulation de cybercrise, déclinaison française d’un exercice conduit simultanément entre les autorités financières du G7 mené sous l’égide du Cyber Expert Group.

Table ronde en cours de constitution

10h35 – Session 2 : « Tokenisation : le néo-capitalisme au service de l’économie réelle ? »

Encore balbutiante, la tokenisation d’actifs pour des entreprises (actions et obligation, dette, immobilier, matières premières, …) se révèle être un moyen de démocratiser l’accès à des produits financiers jusqu’à présent peu ou pas accessibles aux non-spécialistes et de contribuer efficacement au financement de l’économie réelle. Elle représente également de nombreux avantages qui la conduiront à jouer un rôle de plus en plus important dans les échanges en tant que « représentants numériques » d’actifs physiques : fractionnement des actifs permettant l’accès à des petits investisseurs, traçabilité des informations et des biens,  automatisation de processus complexes via des contrats intelligents, réduction des coûts associés à l’intervention d’intermédiaires, rapidité des transactions, diminution des risques de fraude, etc.

Le développement à grande échelle de la tokenisation devra néanmoins s’appuyer sur un cadre institutionnel adapté et sécurisant, prenant en compte les impacts environnementaux de ces actifs ainsi que les enjeux de souveraineté.

Table ronde en cours de constitution

11h50 – Session 3 : « L’innovation financière au service du financement de l’habitat » 

Souvent associés aux transformations économiques et sociétales, voire parfois à leur origine, les technologies numériques sont tout à la fois le moteur du changement et la solution à des problématiques émergentes comme le durcissement des régulations, qu’il s’agisse de celles relatives à la transition écologique ou à la lutte contre le blanchiment, ou à l’évolution des modes de vies et de consommation. Ainsi, et dans de nombreux domaines de l’économie, les technologies et nouveaux services numériques proposent des solutions viables et efficaces aux enjeux auxquels notre société fait aujourd’hui face. Ce constat est particulièrement marquant dans le secteur de l’immobilier où face aux difficultés d’accès au logement, aux contraintes de rénovation énergétique, … de nombreuses offres et services innovants arrivent sur le marché.

Table ronde en cours de constitution

 12h50 – Clôture