La banque du futur : la construire ou la subir ?
Peu de secteurs autant que le secteur financier connaissent, de longue date, une régulation aussi puissante, sourcilleuse et contraignante. Une régulation qui n’a de cesse de se durcir pour soumettre les banques à des obligations prudentielles toujours plus précises et nombreuses.
Loin de se satisfaire de ce contexte, les banques françaises en ont néanmoins tiré un avantage concurrentiel, y voyant une occasion de retarder l’arrivée de nouveaux acteurs sur leur marché.
Cependant, les évolutions technologiques dans le domaine du numérique associées à la DSP2 qui ouvre une brèche géante pour la concurrence, viennent mettre en tension ce secteur ainsi fragilisé par un sentiment d’inexpugnabilité.
Conscientes de cette situation et des dangers qu’elle porte, les banques françaises n’ont pas attendu pour à la fois accélérer leur transformation et remettre en question leur modèle, avec des résultats inégaux.
C’est pour débattre de ces questions, en particulier de l’avenir de la banque dans un contexte de développement des plateformes numériques et du défi que représente l’évolution de la relation avec un client désormais hyper-connecté et versatile, ainsi que du rôle majeur que peut jouer le numérique dans la construction d’une Europe des services financiers et d’une filière industrielle associée, qu’Aromates et Sopra Steria organisent cette nouvelle édition des Assises des Technologies Financières. Une édition qui réunira à nouveau toutes les composantes de l’écosystème bancaire français.
Jacques Marceau, président d’Aromates
Didier Descombes, directeur de la stratégie et du développement, services financiers, Groupe Sopra Steria